Invité | Sujet: Première rencontre ; Sous les senteurs boisées d'Hashiba || Pv Elise Mer 6 Nov - 12:33 | |
| Qu’est-ce que c’était magnifique ! J’étais déjà allé au Japon, mais je n’avais jamais vu un cadre d’une beauté pareille qui représentait aussi bien le pays du soleil levant. Bluffé, je l’étais donc. Entre les cerisiers en fleurs qui parsemaient cet immense jardin et le temple dressé au beau milieu de ce paysage, tout était fait pour épater la galerie. Au beau milieu de quelques passants qui déambulaient çà et là, j’eus un gros sourire. Ce cadre idyllique apaisait un tant soit peu les craintes que je nourrissais à l’égard de cette île inconnue et du pouvoir que j’avais inconsciemment développé. On aurait presque dit un mauvais rêve…
Néanmoins, je fis rapidement de l’ordre dans mes pensées en chassant ces mauvaises impressions de ma petite caboche. La réalité était indéniable, et il me fallait donc passer à autre chose avant d’envisager une sortie de secours. Ce pourquoi je m’évertuai à pénétrer le domaine oriental, avant de commencer une petite visite toute tranquille. A l’intérieur du temple, tout était désert. Il ne devait y avoir qu’une dizaine de personnes tout au plus. Ce qui ne gâcha en rien ma visite et mon admiration pour la décoration intérieure. Jusqu’à ce que je vienne à me décider à m’immerger complètement dans cet univers en revêtant mon keikogi.
C’est quelques minutes plus tard que je ressortis dans le jardin, revêtu dudit keikogi. Je posai mon sac au pied d’un cerisier en fleurs, avant d’humer l’odeur de la terre fraiche, poings sur les hanches. L’endroit était véritablement paisible, reposant. Néanmoins, ladite atmosphère ne m’empêcha point de commencer à enchainer des katas en jiu-jutsu. L’idée était non seulement de m’apaiser, mais aussi de maintenir ma forme dans cette ile où tout m’était inconnu. Une manière de ne pas sombrer dans la panique, la dépression où autre chose de ce genre. Ma démonstration attira l’attention de quelques personnes d’ailleurs.
Peut-être que l'un d’entre eux se déciderait à m’approcher et pourquoi pas à me défier, héhé.
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